LIGNIER

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Inauguration d'une plaque commémorative.


   






ORDRE DE TRANSFERT




Un rapport spécial envoyé à HIMMLER revient de BERLIN au printemps 1945, porteur de la sentence de mort. Simone doit être immédiatement transférée au camp de FLOSSENBÜRG avec deux de ses jeunes camarades qui ont participé aux sabotages (Hélène Millot épouse Lignier mle 50414, Mimie Suchet).

Les trois femmes y seront pendues le vendredi 13 avril 1945, alors que les canons américains tonnent déjà alentour.

Trois jours plus tard, devant l'avancée alliée, l'ordre d'évacuation générale du camp est donné. Le 23 avril, le 538e régiment de la 3e armée américaine libère les quelques derniers internés de FLOSSENBÜRG, dix jours après la pendaison, quinze jours seulement avant la signature de la capitulation allemande et 17 jours avant le suicide D'HITLER.

Simone est affectée au kommando de Holleischen qui travaille, en Tchécoslovaquie, dans une fabrique de munitions. Elle sont 331 femmes dans cette usine. Notre héroïque compatriote ne peut accepter de monter des projectiles qui tueront ceux qui se battent pour nous ramener la liberté, parmi lesquels sont peut-être des Français des Forces Combattantes. Alors elle conçoit un plan de sabotage qu'elle met en oeuvre avec deux de ses compagnes de misère, Hélène LIGNIER matricule 50414), et Noëmie SUCHET (matricule 50279).

Hélène LIGNIER , née MILLOT née le 6/09/1916 décédée le 13/04/1945 )
camps : Ravensbrück. Holleischen . Flossenbürg où elle fut pendue.

Gabriel MILLOT son frère né le 9/11/1911 décédé le 7/3/1945
camp : Nordhausen allemagne où il mourut .

Marcel MILLOT son frère né le 30/10/1913 décédé le 14/05/1963 camp : ??

François Alfred LIGNIER son mari né le 15/09/1910 décédé le 13/9/1977
camps :Buchenwald, Dora

Gabrielle MILLOT , née GUIGNOT, (épouse de Gabriel MILLOT) née le 31/12/1920 décédée le 17/04/1999
camps : Ravensbrück. Holleischen.

Nous continuons nos recherches pour le ou les camps de Marcel MILLOT



    





Catherine et son père


Le sujet du Concours était : "La vie et la mort dans les camps de concentration nazis".














Les arrestations

Nous habitions à l’époque 2 rue de la Combe St Joseph dans une maison dont papa était en train de finir la construction.
Dans la nuit du 1 au 2 octobre 1943, nous étions couchés dans la chambre de mes parents : maman, papa, moi la fille aînée 8 ans, mes deux frères 6 et 4 ans et ma petite sœur de 2 ans . Nous fûmes réveillés par des coups violents et des cris : les Allemands étaient entrés dans la maison.
Nous étions terrorisés : les casquettes des Allemands sont restées gravées dans ma mémoire. Ils parlaient très fort dans une langue que nous ne comprenions pas ! Par contre leur brutalité était bien visible : tirer papa hors de la chambre, immobiliser maman sur le lit. Nous entendions papa hurler dehors sous leurs coups.
D’autres Allemands sont entrés avec la belle-sœur de maman qui a été poussée sur le lit près de maman et. très vite ils les ont emmené hors de la chambre, sans même laisser maman nous embrasser bien qu’elle nous tendait les bras. Je n’oublierai jamais ses bras tendus et son regard.
Nous ne devions jamais la revoir.
Un grand silence a suivi leur départ.

Epuisée, je ne me souviens plus après de ce qui s’est passé le reste de la nuit.

Le lendemain matin mon grand-père nous a montré le saccage de la maison . La chambre du père de papa était séparée de la chambre de mes parents par une pièce commune (cuisine salle à manger). ils ont tout saccagés : matelas et oreillers éventrés à la recherche d’armes et peut être de maquisards. Les Allemands n’ont pas emmené mon grand-père, il était âgé et boitait beaucoup séquelles de la guerre 1914-1918.

Cette action allemande faisait suite une dénonciation.

Les Allemands ont continué la surveillance dans la rue et ils ont tué un F.F.I : René Girardot qui venait probablement se cacher dans nos familles.

Les maisons LIGNIER et MILLOT étaient très proches rue de la Combe St Joseph ; à cette époque il n’y avait que peu de maisons et elles étaient entourées de broussailles et d’arbustes.

Cette nuit là cinq membres de nos familles furent capturés :







DISCOURS DU PRESIDENT CLISSON








 

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